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Je vois ça encore et encore : des véganes qui disent qu’ils n’ont rien à faire de la façon dont ils sont perçus. ils disent qu’ils se fichent de ce que les gens pensent d’eux, de leurs opinions et de leurs habitudes. L’argument est le suivant : la seule chose qui compte, c’est que manger de la viande est mal, et nous ne devrions pas avoir peur de le dire. Nous devrions dire notre vérité, peu importe si elle fait mal ou si elle n’est pas confortable ou agréable.
Je pense que ces personnes se trompent quant aux raisons pour lesquelles on peut être doux et compatissant. Oui, bien sûr, certaines personnes ont peur de heurter les sentiments d’autrui et préfère se taire sur les injustices qu’elles voient (et je ne leur jette pas la pierre). Mais au delà de ça, il peut aussi être stratégique d’être doux, mesuré, non-jugeant et subtil, plutôt que d’être en colère et explicite. Se mettre les autres à dos L’aliénation des autres ne sert personne, y compris les animaux, car une fois que les gens seront hors de votre sphère d’influence lorsqu’ils cesseront de vous écouter (et la plupart le feront, si vous êtes trop rentre-dedans ou s’ils commencent à se sentir trop coupables).
Alors je dirais : s’il vous plaît, faites attention à ce que les autres pensent de votre message et de vous. Ça n’a rien à voir avec la vanité, ou la douceur, ou quoi que ce soit. Au contraire, tenir compte de la façon dont vous et votre message êtes perçus est une exigence pour changer les cœurs et les esprits.
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https://questionsdecomposent.wordpress.com/2019/03/24/je-nai-rien-a-faire-de-ce-que-les-gens-pensent-de-moi/.